La pleine lune est au zénith
Elle m'annonce le temps clair
Du soleil qui revient
Longtemps je me suis traîné au fond des mers et sur le plancher des profondeurs océanes à la recherche de la perle d'amour. Étais-je crabe, étais-je pieuvre ?
Il fut un temps où je ne doutais pas, puis un autre où je doutais de pouvoir devenir dauphin. Lorsque tu m'as trouvé, j'étais échoué sur la berge...
L'air allait me manquer. Sous ton inspiration, je me suis inventé des poumons.
Je me redresse maintenant et marche dans les rues.
Les airs portent mes messages et tu me réponds ma belle, la perle enfin trouvée !
Tu me parles d'eau et de lumière, tu me fais l'océan et la montagne et je marche sur tes brisées. Tu es la reine de mon coeur.
Mais maintenant, dis-moi : Qu'est-ce que tu vas faire de moi ?
Littérature pour conjurer le trouble, le vertige de cette explosion ! oui !! virtuellement infinie d'images, (nous sommes tous des crapules) pour retrouver un fil conducteur (Ariane!--Au secours !!) dans ce labyrinthe de nos défaites. Que la fête à venir ne soit pas pour oublier le mal mais pour illustrer nos victoires ! ... P.S. : Je vous aime !
Voyelles
A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombrelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges :
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !Rimbaud, Arthur
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombrelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges :
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !Rimbaud, Arthur
mercredi 2 décembre 2009
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