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Littérature pour conjurer le trouble, le vertige de cette explosion ! oui !! virtuellement infinie d'images, (nous sommes tous des crapules) pour retrouver un fil conducteur (Ariane!--Au secours !!) dans ce labyrinthe de nos défaites. Que la fête à venir ne soit pas pour oublier le mal mais pour illustrer nos victoires ! ... P.S. : Je vous aime !

Voyelles

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,

Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombrelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges :
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !
Rimbaud, Arthur

vendredi 23 juillet 2010

Ancient woman suggests diverse migration

from AP - Associated Press (Friday July the 23th)

MEXICO CITY – A scientific reconstruction of one of the oldest sets of human remains found in the Americas appears to support theories that the first people who came to the hemisphere migrated from a broader area than once thought, researchers say.
Mexico's National Institute of Anthropology and History on Thursday released photos of the reconstructed image of a woman who probably lived on Mexico's Caribbean coast 10,000 to 12,000 years ago. She peeks out of the picture as a short, spry-looking woman with slightly graying hair.
Anthropologists had long believed humans migrated to the Americas in a relatively short period from a limited area in northeast Asia across a temporary land corridor that opened across the Bering Strait during an ice age.
But government archaeologist Alejandro Terrazas says the picture has now become more complicated, because the reconstruction more resembles people from southeastern Asian areas like Indonesia.
"History isn't that simple," Terrazas said. "This indicates that the Americas were populated by several migratory movements, not just one or two waves from northern Asia across the Bering Strait."
Some outside experts caution that the evidence is not conclusive.
Ripan Malhi, assistant professor of anthropology at the University of Illinois, said that "using facial reconstructions to assign ancestry to an individual is not as strong as using ancient DNA to assess the ancestry of the individual, because the environment can influence the traits of the face."
"All of the current genetic evidence points to Northeast Asia as the main source for Native Americans," Malhi said.
However, there have been few opportunities to use DNA or other methods to identify the origins of the first inhabitants because only a handful of skeletons from 10,000 years ago have survived.
The female is known as "La Mujer de las Palmas," or "The Woman of the Palms," after the sinkhole cave near the Caribbean resort of Tulum where her remains were found by divers and recovered in 2002.
Because rising water levels flooded the cave where she died or was laid to rest, her skeleton was about 90 percent intact. Archaeologists and physical anthropologists calculated she was between 44 and 50 years old when she died, was about 5 feet (1.52 meters) tall and weighed about 128 pounds (58 kilograms).
Experts also measured skull features and calculated the muscle and other tissue layers that once covered her face, which served as a guide for experts in paleo-anthropological modeling at the Atelier Daynes in France to complete a model of the woman.
The model shows a stocky woman and clad in a simple knee-length woven tunic. She had a broad face, prominent cheeks, thin lips, and little trace of the epicanthic eye-folds that characterize many modern Asian populations.
"Her body structure, skin and eyes are similar to the population of Southeast Asia," the institute said in a statement.
Susan Gillespie, an associate professor of anthropology at the University of Florida, noted that while the Bering land bridge theory still has a lot of support, "the situation is messier than the straightforward scenario ... of big-game hunters chasing woolly mammoths over the exposed `Bering bridge' to Alaska."
"Recently there has been more serious inquiry into the various origins of migrants, modes of transportation, and dates of when they got here," Gillespie said in an e-mail message. "Dates for peopling of the Americas have been pushed way back, and with the finding of very early skeletal remains, the genetic/skeletal linkages to peoples of northeast Asia has become more cloudy."
But Gillespie cautioned against comparing a reconstructed face from 10,000 years ago to modern populations in places like Indonesia, which have also probably changed over 10 millennia.
"You have to find skeletons of the same time period in Asia, or use genetic reconstructions, to make a strong connection, and cannot rely on modern populations," she wrote. "Do we have any empirical data on what Southeast Asian women looked like ... 10,000 years ago?"

古代女子提出不同的迁移墨西哥城 - 对人类最古老的一套科学的重建仍然在美洲发现的理论,似乎是支持了谁来到南半球第一人从更广阔的面积比以前认为迁移,研究人员说。
墨西哥国立人类学和历史上周四公布了一个女人谁可能对墨西哥的加勒比海岸1万年至12000年以前重建图像照片。她扫视了作为一个短,轻快前瞻性略有花白头发的女人照片。
人类学家早就相信人类迁移到美洲在相对短的时期,从有限的东北亚地区对面一个临时陆地走廊横跨白令海峡开设了一个冰河时期。
但是政府说,考古学家亚历特拉萨斯图片已变得更加复杂,因为重建更类似于从印度尼西亚等东南亚地区的人民。
'历史是没有那么简单,'特拉萨斯说。 '这表明,美洲是由几个移民运动,不只是一个或两个波从亚洲北部人口越过白令海峡。
一些专家警告说,外部的证据不确凿。
Ripan Malhi,人类学助理教授,伊利诺斯大学,他说,'使用面部重建分配给个人的祖先是不是用古老的DNA来评估个人的祖先同样强烈,因为环境可以影响的特点脸。
'所有的遗传证据表明,当前的主要来源为美国原住民的东北亚,'Malhi说。
不过,有没有机会使用DNA或其他方法确定的第一批居民,因为只有极少数的骸骨从1万年前存活下来的起源。
女性被称为'拉代拉斯帕尔马斯洪都拉斯社区,'或'女人的手掌,'后,附近的图伦加勒比海度假,她的遗体被发现的潜水员,在2002年恢复陷穴窟。由于不断上升的水位升高,淹没了山洞,她还是死了安息,她的骨骼是百分之九十左右不变。人类学家,考古学家和物理计算她的44和50岁的时候,她死了,约5英尺(1.52米)身高,体重约128磅(五十八公斤)。
专家们还测量和计算功能头骨和其他组织的肌肉层,一旦涉及她的脸,作为一个在工作室戴恩斯专家在古人类学的造型在法国担任指导,完成了女子模型。
该模型显示了一个矮胖女子,在一个简单的膝盖编织外衣穿着长。她有一个广泛的脸,突出的脸颊,薄薄的嘴唇,和小微量的epicanthic眼褶皱许多现代亚洲所特有的人口。
'她的身体结构,皮肤和眼睛有类似东南亚的人口,'该研究所在一份声明中说。
苏珊吉莱斯皮,一个人类学在佛罗里达大学副教授指出,尽管白令陆桥理论仍然有很大的支持,'的情况较简单的情况下梅西尔...大游戏猎人追逐猛犸象在暴露`白令桥'到阿拉斯加。
'最近出现了较为严重到各移民来源的调查,运输方式和日期时,他们来到这里,'吉莱斯皮说,在一封电子邮件。为美洲人群的'日期已被推迟回程,并在很早就发现骨骼遗骸,遗传/到东北亚更加多云人民骨骼之间的联系。'
但吉莱斯皮告诫比较从10,000年前重建面对在印度尼西亚,这也可能超过10千百年的现代人口转变的地方。
'你必须找到在亚洲,同一时期的骨骼或使用基因重组,使一个强大的连接,并不能依靠现代人口,'她说。 '我们是否有什么经验数据东南亚妇女的模样...几年前万?'

vendredi 9 juillet 2010

canicule

J’ai marché longtemps, plus d’une heure, dans la ville, sous la chaleur accablante. La pente des côtes à remonter ne me semblait pas toujours si douce. De la rue Mullins, au sud du canal Lachine, où j’étais allé porter des papiers importants ; j’avais décidé de remonter à pied vers le centre-ville et la rue St-Denis, où j’ai bien des souvenirs. Je croisais toutes sortes de gens plus ou moins confortables dans la canicule, beaucoup sortant juste un peu sur le midi de leurs grands bureaux, espaces climatisés, des vélos, des joggeurs dans les parcs, le sourire d’une motocycliste, en belle robe sage sur son scooter, le vent dans les cheveux.

Je devais avoir l’air bien éprouvé, soufflant dans la montée, car certains se moquaient ouvertement pour blaguer avec les copains. Je n’ai pas entendu mais cela devait donner, en anglais, quelque chose comme : « Eh! t’as vu le vieux! Il en arrache… pas en forme, il croule sous son pack-sack et a de la misère à coter la côte. » Rien de plus commun que de se réjouir des malheurs des autres. Mais je n’étais pas malheureux, un peu souffrant il est vrai, mais je m’en allais fêter, même seul, une étape importante accomplie, célébrer à nouveaux frais, jour nouveau, remariages de la liberté.

Je vois s’ouvrir devant moi des espaces de temps pour vivre, penser, écrire. Je profite de la canicule pour perdre rapidement du poids et purger mon système, physique, métabolique. Renouveler mon yoga aussi, puisque j’y suis. L’occasion est trop belle aussi et j’y viens.

En marchant, je pensais à ce roman que je cherche à écrire : « Le pays des Étrangers ». Je me dis que j’aurais peut-être plus de succès si je pouvais l’écrire directement en anglais. Mais je ne suis pas assez fort ni complet dans cette langue Il me faut continuer d’y lire beaucoup. Je suis encore souvent surpris par des tournures et le vocabulaire, infini n dirait, de cette langue incroyablement plastique et qui possède plusieurs, beaucoup plus qu’un seul esprit. Shakespeare et le Bible ne reviennent pas si souvent hanter ses lignes ! Mais je crois bien qu’i me faille au moins commencer avec ma langue.

Alors, il y a l’expérience de la diversité culturelle vécue, côtoyée sur l’île de Montréal. Mais il y a aussi la recherche aérienne d’amour, de l’autre côté de la planète. Un croisement de deux grands gestes, de fuites?, d’improbable incarnation dans une quête spéciale d’identité.

Le poète est aussi philosophe et laisse plusieurs question ouvertes, mais elles concernent possiblement tout le monde, quand l’urgence des défis et appels quotidien pour la survie s’estompe, que le calme revient et une certaine insatisfaction, un désir de savoir qui amène le migrant à penser, s’interroger. Migrants des pays ou migrant de l’intérieur : prendre le temps de considérer que par-dessus les différences finalement nous menons le même combat. Pour un bonheur dans la communication, enracinée dans le respect, fondé sur l’équilibre d’une dignité plus humaine.

Je suis à la recherche d’un style, parce qu’il faut mettre en scène les conflits. Parce que malheureusement la tension de chercher prise sur le réel ne peu se résoudre dans la pratique exclusive du style angélique. Il faut rendre compte des combats de tous les jours, difficultés, chocs culturels, troubles profonds et conflits intérieurs aussi qu’affrontent la plupart de ceux qui viennent tenter de pousser de nouvelles racines ici.

Il y aura un croisement des histoires, de Michel qui va réussir finalement à aller se marier une nouvelle femme à Cuba et à la ramener ici, chez lui, avec toute la petite famille. Il y a ce jeune serveur Ontarien à « L’Amère à boire », qui parle un excellent français parce que ses blondes son Québécoises. Il y a des histoire à questionner, interviewer pour les connaître mieux, des participantes / participants au comité des résidants, ici, à la place exacte de mon insertion et combat local, pour une habitation confortable et à loyer modique dans un environnement ouvert, favorable, conscient et sensibilisé socialement.

L’Indonésienne Felicia, la Chinoise (tiens… tiens…) Su Jing, au petit garçon qui pousse et mari fantôme : ces deux-là travaillent fort, une occupe deux emplois en usine, tombe de sommeil lors des réunions, l’autre se débrouille apparemment très bien, mais je ne sais pas comment. Il y a les rencontres au hasard ors des promenades. Je commence avec la journée du fils japonais, une odyssée modeste dans Montréal pur aller chercher son pain, la bouffe d’abord et la culture le soir. « La femme de Villon », le film. Très bon. Un écrivain, poète de talent, mais sans morale, je vais aussi en parler.

Quand je suis arrivé à « L’Amère à boire » je lui ai demandé sa bière la plus froide. À peine 13h20, ils étaient en train d’ouvrir, officiellement pour 14h. Mais il m’a permis d’entrer, je n’avais presque plus de voix ! Il m’a dit : « La Cerna Hora », j’ai dit : « Une blanche plutôt ». Elle était bien goûteuse, mais je l’ai enfilée rapidement commençant à faire mon deuil de la partie de soccer-football tellement je me sentais bien sous le plafonnier, très efficace. J’avais même froid tellement j’étais déshydraté. J’ai continué avec la blonde Tchèque de type Pilsner. J’étais certainement en train de me réhydrater, mais avec le délice de ses merveilleuses bières, puisque quand je suis allé pisser, après trois pintes? Je n’ai même pas réussi à en pisser le quart d’une ! Et le froid a subitement disparu, remplacé par une chaleur intérieure dès que j’ai mordu dans les olives marinées Kalamatan et oui, passablement salées. Après avoir craint un instant avoir bu trop vite j’ai pu sortir ma tablette et j’ai réussi à écrire tout un tas. Du texte peut-être un peu facile, au fil de la plume, avec quelques bonnes questions. Je transcris ci-dessous.

Nirvana ou stupeur
svp pitié pour le poète
le plafonnier est efficace
j’ai marché une heure sous le soleil de plomb qui nous délivre une chaleur de 35’C et je ne parle pas d’humidex
j’étais supposé écrire aujourd’hui mais enfin arrivé, épuisé, assoiffé, à moitié mort, au bout de la dernière pense, j’ai commencé à boire trop vite, maintenant je me sens trop bien, le match peut attendre, je crois qu’ils de rediffusent à CBC en fin de soirée : demi-finale Espagne – Allemagne et j’aurais pu l’enregistrer mais je me sens trop bien ici, sera difficile de bouger simplement pour voir le match
la bonne bière est ici, le courant d’air frais et mon corps échoué
je récupère ma mise … hors de combat

la bière me plonge dans des états hypnotiques qui ne sont pas incompatibles avec une certaine forme de créativité que je veux entretenir –sépulcral alcool—il faut sortir de la bière après y être entré le rêve ouvre la porte seulement sur d’autres univers il ne suffit pas généralement à y explorer. Je ne sais plus quoi faire et c’est l’écriture qui est importante –il fait même froid sous le ventilateur, attendre comme un lézard au sang froid, mais je discute avec un scorpion de jade et une vague vague à amplifier surtout avec une fière maman cantonaise aussi mais moins… M’ont laissé tomber déjà ma Yezi, la terrible impératrice des lettres, et l’orchidée du printemps qui s’étiole dans son commerce a Shanghai. Disponibilité d’esprit, c’est ce cadeau des dieux que je regagne après chaque bonne nuit de sommeil. À ne plus gaspiller!!! Les olives sont fantastiques pur accoter le bière. Je suis en diète sévère pour perdre du poids. Je prends au sérieux l’injonction de mon médecin. Mon déjeuner c’était un grand verre de lait avec mes médicaments vers 10h00 ce matin déjà très chaud après une nuit difficile à 35’C dans la chambre sous le souffle du ventilateur ce qui accélère la déshydratation. J’étais à 180 lbs, sous les 80kg ce matin. Si l’argent rentre bientôt, c’est un chèque, reste le problème de l’encaisser sans laisser de traces trop faciles à retrouver –je soupçonne encore qu’on m’attend au tournant—mais je ne participerai au COQ cette année, je préfère voir si je peux me conditionner mieux pour être en mesure de relever le défi l’an prochain… on verra! Peut-être, si Dieu me prête vie, pure grâce, aucun mérite, Inch’ Allah. La saleté est partout, surtout en moi. Je n’en finis plus de l’expurger. Yezi voulais le produit fini, je ne suis que le matériau brut. Je ne suis pas un vieux sage Chinois, la bière est mon opium. Je rêve d’univers différents qui ressemblent pourtant beaucoup au nôtre, univers parallèles. Dans certains, il y a toi, il y a moi et aussi nos meilleures chances de s’accorder dans la vie et pas seulement au lit en amour nos instruments, et la flûte et les cordes sont plus que vocales, l’instrument à vent entre le pipeau et le cor, anglais? français? ou le basson, clarinette ma belle mélodie à suivre, prolongée, savante. Je ne suis pas un sage Chinois même bénéficiant de conditions favorables même je serai toujours en retard sur moi-même… But… « We are made of stuff of our dreams… » those are important. Mais pourquoi recommencer, ferait-on mieux? Comment être sûr? Vaut mieux je crois continuer avec ce qui reste, pour le mieux avec ce que l’on a et un esprit souple, créatif, prêt à changer d’univers le poète exulte il y a toujours incommensurablement de l’espoir pour le poète jusqu’à son dernier souffle. Ici, à « L’Amère à boire », sur le tape diffusé sur les haut-parleurs dans la place est arrivée cette chanson, une des dernière interprétée par johnny cash, old man’s thought : « Hurt ». Well, cette chanson pose une bonne question : si c’était à recommencer, comment faire autrement que pareil? Riche culture, riche histoire, mémoire, riches souvenirs, ej ne voudrais pas recommencer pour être riche autrement. Immédiatement le diviseur est entre inaction ou action. Lorsque l’on ne peut ou on ne veut agir, cela n’est pas le premier choix, on peut contempler et le mieux alors est de le faire avec toute l’intensité poétique des chercheurs d’univers.

Now is happiness, be now or never. I mean if we can not all by ourselves entertain this possibility of being ecstatic yes! happy then … curse would be upon us, no return of fortune, no magical cookie to be worth for our personal happiness. This is for you Bo, you are neglected, kept in the dark, you have wild dreams but fail to back up with your shortcomings you said. My interested advice for now: work but closely, in details, with a dreamer like me, who could, who knows? Make things happen. Yes, this would be a good a life, sexercise for you my dear, enhancing your waves that would and want to be so bright, in special embrace you had joy with this bizarre, you said Norwegian man, reminds me this Beatles’ song called “Norwegian wood” ending : “this bird has flown”. Not only suffering, though. Bo, when are you sincere? But you have to be close to yourself no pleasure and joy in love are not the same as suffering in pain one can lead to the other and intensity of beliefs you wanted so much this one to be yours to be the right one to you the white knight that came to rescue you all from this constraint life to fix love problem once and for all but he was not your good lover and he made you for fun anyway you needed this experience please help me keeping faith in you I can find others I hope for you if (and only if) you want deeply and can be all mine…

Destin de l’épouse pour toujours incertain, pour les parties il n’y a pas d’univers parfait c’est pourquoi toujours en toutes circonstances, dans chaque rêve ou tout univers, il faut travailler d’abord sur soi-même endurer le destin patiemment, planter son désir écoute le chemin poétique que nous suggèrent nos rêves pour moi maintenant je trouve que la bonne bière est l’opium du poète pauvre poète sans amour le cherche de l’autre côté de la terre en Chine où les femmes veulent fuir dans le rêve aussi la dure réalité et la négociation avec les hommes Chinois qui ne savent plus où ils en sont… le poète est homme et femme en même temps c’est difficile à comprendre : il garde la vision tunnel du chasseur mais développe aussi l’éveil général le global awareness la vision périphérique souvent des femmes how to find plants and seeds to cultivate to nurture the tribe le poète est le deux mais aujourd’hui rejeté de la tribu il coordonne les deux états de consciences apparemment antinomiques et il le fait plus ou moins harmonieusement c’est la substance de son art le poète fait les deux mène la traque et fait la chasse du sens mais observe un pas de côté un pas en arrière voit les détails des liens qui échappent aux regards pressés il relie la proie au réseau de tous ses pièges difficile à comprendre writing is to think about future but settling with the past even dying even with bad night sleep cheerful again yes I have completed today a good official paperwork for future donc en général l’homme est plus visuel la femme plus sensitive le poète doit être les deux et responsable en plus des proportions du mélange, sa frappe est le style il veut tisser les liens d’un être complet la blessure du désir est d’autant plus fortement ressentie il y en a qui ne veulent rien savoir how to keep cool in more than 35’C temperature and humid!? A new yorker could tell you that because close culture from the world asian or African with much warmer countries and temperature to suffer would explain to you what you will not want to hear or understand maybe? Intellectual honesty and artistic longuing for nice now productions are two wings with which we want to fly l’oeil brouillé et physique l’oeil de l’âme est-il plus clair? Le corps a comme père la famine et l’exil le corps accepte la révolution mieux que la pensée

Ça y est j’ai compris mon corps me l’interdit mais les corps m’intéressent moins comme tels enfin! J’ai failli laisser tout mon jus avant d’apprendre la leçon. Je suis en quête d’autre chose une complète ressemblance peut-être dans le malheur : une âme sœur. L’aspect extérieur est un leurre dont je suis depuis trop longtemps victime… de cette funeste disposition d’esprit, dirait un poète Français du XIXe siècle. Je me fête en grand mais je suis fatigué. Après cette cinquième pinte, je crois bien que je devrais baisser pavillon et regagner mes pénates. Now it is clear, Americans have became irrelevant to this world. Too much, too complex for their simple minds. They will be the fools on this century… Maybe I saw an Asian woman she came in the bar following my eyes and she stayed long and talked to the waiter but finally we never met why? First she was a woman and she was shy second I was writing I was a man but I was (and still is) shy

Je crois que j’ai vu une femme asiatique. Elle est venu dans le bar suivant mon regard. Elle est restée longtemps et parlait avec le barman. Et finalement, nous ne nous sommes jamais rencontrés. Pourquoi? J’écrivais. C’était plus important à ce moment-là pour moi. Puis quel nouveau piège, trop proche. Elle cherchais un prétexte, un mari, un visa pour s’incruster ici, et ça aurait pu coller. C’est bien ce que je peux faire pour d’autres filles (une à la fois!) encore là-bas…

Les gens étudient les gens travaillent le plus souvent font ce qu’ils peuvent et quand ils s’ennuient se posent des questions trop souvent les plus mauvaises questions il faudrait mieux guider ce temps désabusé des gens déconnectés temporairement ou plus de la grande machine à produire des objets et détruire des vies

This is the same thing Bo you don’t know because you are in the entertainment business some films are okay but generally toping of the big cake destroying life le plus souvent femmes savent se présenter l’offrande honnête énorme puissance! Quelle prétention masculine saura équilibrer l’exorbitante offrande le plus souvent la force brutale prive du choix et la résignation d’un être avili déjà simplement parce qu’il se sent tel la balle est dans notre camp si je puis dire lance le jeu avec le poète worth to note hee I was served by Ian Ontarian from English descent learned perfect French in seven years because all jobs here and Québécoise as girlfriends, nice young man, tall, handsome with brain functionning, sensuous and not sad I said to him big help to learn affective basis of language with girl friend(s) of course he agreed we have absorbed at least that one in the collective but even loose ties with culture is actual bond je sens que l’allemagne a perdu avant que cela ne devienne pénible je dois aller manger

jeudi 8 juillet 2010

Vision de Jack...

Vision de jack (draft/brouillon)

Avancer dans le paysage sur la route rêveuse rêvée ravie le voyage prend l’homme laisse un être différent affectée étranger mais qui se souvient du même celui qu’il n’est plus c’est ça qu’a fait jack et c’est pour ça que je l’admire il est parti sur la route et savait déjà que c’était celle de l’écriture c’est ainsi que quand il est revenu de la route la reparcourant en pensée il se préparait de longue main à reprendre cette route telle que traduite revécue mais refaite aussi par l’aventure spéciale hiératique sacrée en quelque sorte de l’écriture qui fixerait le moment sous l’aspect de l’éternité et qu’est-ce qui peut rappeler encore le sacré réalisant que cette vie se dévide s’accomplit malgré tout en une suite de gestes dont la série perd ses sens s’épuise en divergentes directions parce que c’est la chute qui s’accomplit en l’absence de tout sauveur

avec son grand talent pourtant il le savait il aurait pu rêver de gloire mais il y avait cette intuition plongeant profond dans l’abyme de l’existence et ils sentait trop cuisante la craque la fêlure en lui il ne pouvait pas se permettre devant son propre jugement en son âme et conscience de simplement ruser avec le destin il fallait qu’il s’y engage entièrement sur la pente glissante des plaisirs délétères cueillant au passages les bribes de savoir et d’exigence de sens qu’il devait conserver en mémoire et qu’il continuait de contempler même du fond de la bouteille et de la stupeur alcoolique les drogues confusantes et speedantes pharmacopée anarchique l’inspiration du moment faites des moyens du bord extrêmes du débord l’alchimie kamikaze d’un impondérable éveil regards jetés en coulisse sur l’arrière du décor

achille intrépide prend les noirs et joue pour gagner les blancs sont les troyens mais de peur aussi quel terrible destin que d’avoir à affronter un demi-dieu?! Depuis tout ce progrès des armes les guerres ont dégénéré en tant qu’affrontement humain l’aristeia s’enfonce de plus en plus loin dans les souvenirs la technique se double-t-elle fatalement d’un avilissement de l’homme change ce qui faisait sa noblesse de caractère les qualités du combattant l’éthique noble du vainqueur le dominant dans l’âme le lion qui se cache en mon cœur passe par la chevalerie contourne le labyrinthe des songes mensonges et savoirs pour retrouver le fil conducteur le corps présent flux de l’expérience se faisant et laissant dans son sillage les marques de la conscience la reprise réflexive est déjà (proto)écriture

avec cette vie qui fuit sur la route est obsédée par la mort troublée par celle du père et par la prémonition de sa propre mort l’angoisse fichée dans la chair une sensation obscure et réalisation d’un savoir généralement théorique il n’y a pas de sauvegarde providentielle pour qui porte son enfer en soi les poteaux indicateurs de la religion demeurent impuissants à indiquer le chemin du sauveur en soi nus n’allons pas nous en tirer à la longue nous n’allons pas nous sauver de la mort alors quand pourquoi un peu plus tard pourquoi pas un peu plus tôt et l’absurdité de tout ceci se monde répandu partout autour il pourrait être autrement et alors cela ne changerait pas la donnée fondamentale qu’enregistre cette chair mortelle le temps emprunté ne verra pas de résurrection comment vivre avec cette impossibilité

avide la vie née de manque et expédient a pris les noirs il n’y avait pas le choix car dieu avait déjà les blancs les croyances sont mortelles je le dis en plusieurs sens le choix est limité et l’esprit manœuvre en espace restreint le temps et l’infinité sont toujours remis à plus tard alors que la mort tous les jours se presse aux portes forçant son chemin et les dures nécessités de l’existence comme on dit les besoins les envies les péchés et les grâces même l’ensemble du tableau dans la mesure où il peut être appréhendé par le poète ne peut se comprendre le chemin pas plus qu’il ne peut produire la magie qui gagnerait qui sauverait car l’ennemi c’est la mort! vaincre dieu? vaincre la fatalité qui s’attache aux jours trop brefs de la créature déjà réussir faire partie nulle serait paradisiaque partie longue se prolongeant sur une portion de l’infini bataille indécise positions équilibrées tensions harmoniques faites pour durer désir d’une joie toute simple

adversaires qui sont-ils des forces se regroupent autour des adversaires mais un engagé dans la lutte toujours d’un côté les portes de la perception sont fermées et l’autre est toujours le mal ou porteur du mal le bien la survie poursuit la mort de l’autre la conscience émerge du fracas des armes les vagues se brisent les lances au combat mais comment se croire assuré de la cause juste les intérêts et la force ne suffisent pas à prouver la justesse du combat alors que le désir de durer réclame de solides assurances la pérennité du contrat vagues de débris sur lesquels marchera l’histoire la mort rôde tapie dans l’ombre de la nuit achille ne sera pas tué par briséis troublée dans sa décision vengeresse elle succombe aux charmes du héros à l’amour comme à la guerre dit-on sous-entendant tous les coups sont permis mais les règles sont un peu différentes

amours et guerres se ressemblent par la radicalité des enjeux vaincre ou mourir est le schéma général ou encore consentir à continuer même vaincu menant une vie d’esclave vaincu tant de fois aux champs d’amour comment croire jusqu’au fond de son âme comment aux tréfonds du sans-fonds être vainqueurs dans le champs des autres batailles comment surtout pourquoi à quoi bon gagner la guerre si l’on a déjà perdu l’amour jack dans son cœur se souviens des héros vaincus les poussières de l’histoire disséminent leurs os le vent emporte tout à la fin reste le cœur profane saignant sous la morsure du désir les multiples blessures le poison poignard de trahison flèches de déconvenues épingles insincères la hache du mensonge les pieux de reproches l’épée du jugement lace de la condamnation hallebarde du rejet

aristea mensongère hector volé de sa victoire le masque du vaincu retiré ce n’étais pas achille la révolte crie devant la duperie des hommes et l’injustice des dieux mais sa colère se teinte de crainte devant les hommes et les dieux il ne tremble pas mais il sent venir le moment du choc avec la colère d’achille patrocle son ami qu’il vient de tuer sera vengé et le sang du héros encore coulera dans le sable l’histoire des batailles semble se dérouler sans fin éternellement la colère d’achille réclamera vengeance les circonstances s’enchaînent les situations se succèdent ponctué des coups du sort destin et fatalités œuvrent de concert variations répétitions les thèmes se succèdent apparemment sans rimes ni raisons aux ambitions de la gloire je préfère la joie suprême

achille rencontre hector et le poète sans fin se rappelle le choc des héros achille est trop fort il se déplace comme un dieu il sera toujours fatalement là un moment où l’autre ne l’attend pas si le combat est long la défaite est brève mais la démesure de la colère et de la vengeance outrageant les coutumes flétrissant le mort le cadavre traîné dans la boue la violence dans l’excès faite comme exprès pour outrager les dieux ils ne sont pas tous du côté des grecs pâris oh frêle adolescent contemple ton œuvre ton frère cœur ardent défenseur de la cité accroché au chariot du vainqueur un père supplie pour le corps de son fils priam baise la main du vainqueur celui-ci écoute la plainte du roi en l’intensité du chagrin il reconnaît le sien et cette découverte attendrit son cœur et entrevoit la folie infinie de la guerre qui continuera demain pourtant

amour du jeu pour éviter la guerre la rencontre sportive en acceptant les règles à gagner avant la gloire l’habitude de se soumettre à l’autorité supérieure arbitraire achille le terrible le héros irascible inflexible vengeur au cœur tendre finalement pour conquérir la gloire il doit mourir jeune tel est son destin mais quel est le salut pour les uns ou les autres les vainqueurs et le vaincus se retrouvent dans la mort achille et hector se sont-ils retrouvés aux enfers que se disent-ils que pensent-ils de l’autre côté des choses peut-être y jouent-ils encore aux échecs

après la ruse du cheval l’offrande truquée achille rode dans la ville endormie décidé à tuer tout ce qui bouge cherche-t-il briséis qui s’en est retournée c’est de pâris la flèche empoisonnée qui saura le trouver le frappant au point faible le proverbial talon seule part de son corps qui n’était pas invulnérable à cause de la marque de la fabrique de son destin sa mère déesse le plongeant dans le styx l’immunisant contre la mort déjà naissant mais le tenant par le pied le droit ou le gauche qui n’y sera pas plongé

arbitraire du jugement ou application des règles elles sont bien définies et claires pour tous les participants sont formés à reconnaître le jugement toujours l’âme immature crie contre l’injustice le cœur vain ne sachant accepter la défaite tarde à reconnaître les mérites du vainqueur il peut refaire ce qu’il a fait non devenir ce qu’il est la ville livrée au saccage à la fin sera détruite et avec elle l’orgueil des millénaires effacée pour que le chemin que je suis puisse s’écarter de la guerre il me faut avant tout avoir fait la paix dans mon cœur

allemagne argentine se rencontrent à dix heures heure locale en après-midi au mondial sud-africain il est tard faut dormir quelques heures avant de me lever pour enregistrer au moins un choc de titans je favorise l’allemagne qui a enthousiasmé par son jeu rapide vivant créatif inspirant équipe qui a su réaliser la fusion des jeunes talents et des vétérans qui ont su faire la place évitant les batailles d’orgueil comme ne la pas pu la france la honte principale de ce mondial mais même si je n’arrive pas à me lever à temps je peux compter sur la rediffusion à cbc pour bien voir ce match et bien l’enregistrer mais il est tard et je n’ai pas sommeil il faut pourtant aller dormir jack c’est le football que tu jouais pas le soccer et le baseball que tu aimais pas le hockey tu savais courir et peut-être pas patiner

bonjour eh oui tôt levé l’Allemagne commence à sentir la pression en deuxième demie après un but très tôt dans la quatrième minute ils ont nettement dominé ce match manquant plusieurs occasions mais l’argentine revient mais voilà un magistral second but pour l’Allemagne le jeu de passe savantes permet de marcher le ballon jusqu’au but les argentins montent sur leurs ergots mais l’arbitre veille au grain mes allemands maintenant joueront la contre-attaque et ils sont killer il reste tout de même plus de vingt minutes à jouer maradona la mascotte a l’air déprimé son visage s’allonge le long des lignes de côté un troisième but ils tricotent à volonté à l’intérieur de la défense argentine dans la surface de réparation swinesteiger court se laisse aspirer par l’espace vide a tout le temps de passer cela paraît tout simple les argentins sont cuits il vont sauver l’honneur en cherchant à marquer je crois que l’Allemagne sera championne du monde qui pourrait les inquiéter l’Espagne non la hollande peut-être mais un peu juste un peu

bientôt plus que 10 minutes une éternité mais pas à 3-0 une défense en béton un gardien alerte les argentins pédalent dans la mélasse le moral dans les talons il y a bien deux équipes sur le terrain mais l’une est nettement plus forte que l’autre des qualités physiques athlétiques jusqu’à la maîtrise technique le jeu d’ensemble cohésion défensive vitesse d’exécution et inventivité à l’attaque calme dans l’engagement en toute confiance ils exécutent des jeux qui paraissent simple mais qui ont pour effet d’effacer les défenseurs argentins sans parler du gardien ils le contournent et c’est un peu comme s’il n’y en avait pas cela serait 6-0 s’ils n’avaient pas manqué toutes ces chances des tirs stratosphériques le quatrième de klose était écrit dans le ciel on le voyait se développer jusqu’à sa conclusion naturelle c’est de la science c’est de l’art on s’approche de la perfection l’argentine n’existe plus démonstration de la puissance allemande

beijing in the ctv news those young kids look so serious in a very young kids girls and boys violin class I am anxious about their future could they secure happiness with demanding parents leaning upon their own individual destiny ears scorched by but nearby they make all those violins one third of all produced in the whole world and lessons are for free instruments donated seriousness is concentration from those child not ache and alienation and to become someone you first have to learn and come and become learn to collect yourself to be someone meanwhile overproduction of cheap violins may depress market for some traders but this actually helps avoiding the war

mardi 6 juillet 2010

Making smaller circles

This concept of Making Smaller Circles has been critical component of my learning process in chess and the martial arts. In bot fields, players tend to get attached to fancy techniques and fail to recognize that subtle internalization and refinement in much more important than the quantity of what is learned. I think it was this understanding that won me my first Push Hands National Championship in November 2000, after two year of Tai Chin study. Surely many of my opponents knew more about Tai Chi than I did, but I was very good at what I did know. I had condensed my body mechanics into a potent state, while most of my opponents had large, elegant, and relatively impractical repertoires. The fact is that when there is intense competition, those who succeed have slightly more honed skills than the rest. It is rarely a mysterious technique that drives us to the top, but rather a profound mastery of what may well be a basic skill set. Depth beats breadth any day of the week, because it opens a channel for the intangible, unconscious, creative components of our hidden potential.

Josh Waitzkin The Art of Learning - A Journey in the Pursuit of Excellence, Free Press, 2007, p. 123.