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Littérature pour conjurer le trouble, le vertige de cette explosion ! oui !! virtuellement infinie d'images, (nous sommes tous des crapules) pour retrouver un fil conducteur (Ariane!--Au secours !!) dans ce labyrinthe de nos défaites. Que la fête à venir ne soit pas pour oublier le mal mais pour illustrer nos victoires ! ... P.S. : Je vous aime !

Voyelles

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,

Golfes d'ombre ; E, candeurs des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombrelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;

U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides
Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux ;

O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges :
- O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux !
Rimbaud, Arthur

samedi 21 novembre 2009

rêves de haut-jeu de la séduction

On a beau rêver lorsque l'on a dormi profond : ne peut pas noter son rêve qui veut et l'attraper par la queue est plus ou moins difficile selon les circonstances : lorsqu'une envie de pipi est contrariée par une érection aussi solide que résiduelle et qui la contrarie aussi... l'entrée dans le journal des rêves risque d'être sommaire et de toute façon après coup. Moi je dois maintenant apprendre à jouer le jeu de l'attente, de la vérification discrète et oui, apprendre à me laisser (un peu, juste assez, pas trop ...) désirer.

Quel peut-être le sens, quand le temps passe... il est passé! ... quel peut-être le sens, après coup, sûrement, l'émotion retombe... quelque peut-être le sens de ce qui s'écrit et s'est écrit sur les nuages, qui passent... et se transforment, protéiformes... ou pire sur le vent. Le sens ? Du désir qui s'écrit dans le temps. Lorsque la vague retombe... dans l'océan du temps, ma vague se confond...

L'image rémanente s'éteint doucement mais disparaît bien vite sur la rétine des yeux fermés, image d'un bonheur qui aurait pu être... le mien!, le tien ? ...

Sinon la mort dans l'âme, parce que, tout de même, c'est trop grave, mais du moins avec une grande tristesse, je prends la résolution de ne pas donner signe de vie à Yezi durant trois jours, de jeûne, de sevrage et pour éprouver sa patience, voir ses réactions, ou son contrôle, car elle doit être maîtresse dans ce jeu, de contrôle de ses émotion. Ce qui me mène à mardi matin (jour de guerre...) et à moins, simplement, d'une demande et exigence expresse de rompre ce silence, qui serait alors compris comme délibéré.

À moins que mon cœur et la communication rétablie au sien ne me disent le contraire... Parce que, sur le fond, je ne suis pas en guerre, je suis en amour !

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